10 façons d’optimiser son énergie

« Je suis fatigué.e », « j’ai pas la pêche », « je n’ai pas d’énergie » : voilà le nouveau mantra de beaucoup de personnes, surtout à la sortie de l’hiver comme en ce moment. Pourtant, l’été ne va pas arriver tout de suite et il est important de ne pas attendre les grandes vacances ou les vacances tout court pour améliorer les choses. Qui n’est pas tombé malade le 1er jour des vacances à force d’avoir trop tiré sur la corde ?

Ainsi, je vais vous parler de quelques habitudes à mettre en place dans son quotidien pour optimiser son énergie et ne pas arriver aux vacances sur les rotules :

1.     Bien dormir et se reposer : cela paraît logique mais il s’agit de faire de son sommeil une PRIORITE : se coucher tôt, savoir dire non aux sorties trop nombreuses en semaine et avoir un rythme régulier, weekend compris. Donc il ne suffit pas d’attendre la fin de semaine pour faire une grasse mat’ car ça ne « rattrape pas » le manque de sommeil accumulé, ça dérègle juste l’horloge interne. Et comme ce n’est pas toujours possible, on s’accorde au moins une petite pause à la lumière du jour pour respirer tous les jours. Dès qu’on a le temps, la voie royale c’est la sieste…

2.     Adapter sa routine d’exercice physique : mettre son corps en mouvement est un booster de bonne humeur et d’énergie nous sommes tous d’accord. Dans une période intense ou de stress soutenu, il est cependant déconseillé de forcer sur les exercices « cardio » intenses car ils imposent un stress supplémentaire au corps et peuvent fatiguer les glandes surrénales. On pourra privilégier la marche au grand air, le yoga, la natation (sans s’entrainer pour les JO non plus) … ces exercices plus doux aideront votre corps à se mettre en mode parasympathique et ne pas s’emballer pour préserver son énergie.

3.     Soutenir ses systèmes nerveux et endocrinien : ces 2 systèmes sont le nerf de la guerre de la vitalité et de notre réponse au stress. Ils soutiennent également d’autres organes comme la thyroïde, autre glande du système hormonal qui tient aussi un rôle central dans la régulation de notre énergie.

4.     Réguler sa glycémie : cela veut dire éviter les montagnes russes intempestives de taux de sucre dans le sang. On évite ainsi les fringales, des envies de sucre et aliments sucrés incontrôlables (coucou la tablette de chocolat) ; cela fatigue encore plus le corps et le système hormonal en particulier car cela se répercute sur les glandes surrénales et la thyroïde.

5.     La vitamine B : en duo avec le magnésium, les vitamines du groupe B sont essentielles pour réguler le système nerveux. Un système nerveux harmonieux est en effet gage de vitalité. La vitamine B5 en particulier aidera aussi la production des glucocorticoïdes, dont l’hormone principale est le cortisol (une hormone du stress notoire). Vous en trouverez dans les céréales complètes, les œufs, les légumineuses, les champignons, pas mal de légumes ainsi que dans le poisson et la viande.

6.     La vitamine C : un autre nutriment vital pour la production des hormones surrénaliennes. Les fruits et légumes sont la meilleure source de vitamine C mais contrairement à la croyance populaire, les oranges ne sont pas les meilleures sources : les poivrons, le chou kale, le brocoli ou le chou rouge, le persil, les fruits rouges le sont aussi. En période un peu intense, on peut aussi se supplémenter avec des sources naturelles comme le jus d’argousier ou l’acérola.

7.     Découvrir les plantes adaptogènes : la plupart des formes de médecine traditionnelle ont dans leur pharmacopée des plantes qui soutiennent le corps dans son adaptation au stress. En Chine, en Sibérie, en Inde, en Europe, en Amérique latine etc… certaines ont maintenant le vent en poupe et sont faciles à trouver comme l’ashwagandha (issue de la tradition ayurvédique), le ginseng ou certains champignons (reishi, chaga). Voyez avec votre thérapeute celle qui vous correspond.

8.     Prendre soin de son microbiote : une grande partie de notre système immunitaire réside dans nos intestins. Or, si celui-ci a déjà beaucoup à faire avec des locataires non-désirés, cela fatigue notre organisme. Toute dysbiose, intolérance alimentaire ou mauvaise digestion entraine un excès de fatigue. Il est donc important de manger sainement, mais surtout adapté à sa digestion du moment. L’alimentation et la digestion sont un terrain de jeux favori des naturopathes, il donc intéressant de consulter pour discuter au cas par cas.

9.     Réduire sa prise de caféine : ça peut paraître contre-productif, j’en conviens mais en réalité, la prise de caféine (surtout en excès) finit par fatiguer. Je m’explique : la caféine joue un rôle de réveil matin pour beaucoup de gens mais c’est parce que le café déclenche la même réaction physiologique que le stress. Donc nous avons l’impression que cela nous réveille mais en réalité cela nous envoie un coup de stress que le corps assume gentiment, sauf s’il est déjà fatigué. Tout comme le stress, le café n’a pas les mêmes effets en fonction des personnes donc il faut apprendre à s‘écouter et voir quelle est notre limite. Pour certains et pendant certaines périodes de grande fatigue, cela peut vouloir dire arrêter tout court pendant un temps au moins.

10.  Faire une détox… ou pas : avec l’arrivée du printemps, il est tentant de vouloir faire une détox comme tout le monde le conseille aujourd’hui. Mais il est important de ne pas essayer de détoxifier son corps pour un oui ou pour un non car ce n’est pas anodin.  Alléger son corps de ses toxines afin de retrouver de l’énergie, cela demande au contraire de la vitalité de départ. Si on est déjà à court d’énergie, cela peut fatiguer encore plus. Il est ainsi important de bien se faire conseiller.

11.  Conseil bonus pour les femmes : notre énergie varie en fonction de notre cycle menstruel. Adapter ses activités à la phase du cycle dans laquelle nous sommes est une bonne idée pour préserver son énergie. Pour cela, il est donc important de bien se connaître et bien connaître son cycle.

Si ces problématiques vous parlent et que vous souhaitez approfondir le sujet, il est important de consulter un professionnel. En tant que naturopathe, je peux vous aider à retrouver de l’énergie à votre rythme et en fonction de votre cas particulier.

C’est également une thématique intéressante à aborder en entreprise, énergie et motivation allant souvent de paire… parlons-en !