Bien passer le cap du changement de saison

Vous avez remarqué qu’on entend à nouveaux les oiseaux chanter depuis quelques semaines ?

Et oui, le printemps est (enfin !) arrivé. Dans la plupart des traditions holistiques, ce changement de saison est important. On parle d’énergie ascendante du printemps, qui fait référence à la nature qui s’éveille, à la sève qui monte dans les arbres, aux pousses qui commencent à sortir de terre avec un mouvement vers le haut, vers l’extérieur.

En médecine traditionnelle chinoise, c’est la saison liée au foie, cet organe multifonctions qui assure entre autres une grande partie de la détox du corps. D’où cette tradition de détox printanière.

L’énergie du printemps c’est aussi une énergie yang, active et dynamique. Elle est donc source de motivation, d’envie de créer, accomplir des choses. Ce vent de fraîcheur nous sort de la torpeur et de l’introspection hivernale.

En tant que naturopathe, je vois 2 objectifs dans ce passage de saison : accompagner le corps dans son élimination des surcharges de l’hiver et gagner de l’énergie. Voici donc quelques conseils pour y arriver :

 Revitaliser son système digestif après l’hiver

Pendant l’hiver, on a tendance à se nourrir avec des aliments plus lourds, qui réchauffent avec des gratins, des viandes cuites longtemps, des légumes racines et plus de céréales qui font graduellement place aux aliments verts et frais, aux sautés de légumes et aux salades pour adapter son assiette à la nouvelle saison.

Il est aussi important de cultiver son microbiote, prendre soin de sa muqueuse intestinale et ne pas laisser trainer ses inconforts digestifs. Je vous conseille de prendre rendez-vous chez votre médecin et de compléter par une séance avec un naturopathe pour revoir votre hygiène alimentaire de façon pérenne.

Se (re)mettre au mouvement mais pas n’importe comment

Mettre son corps en mouvement est un booster de bonne humeur, d’énergie et de détox, nous sommes tous d’accord. Dans une période intense ou de stress soutenu, il est cependant déconseillé de forcer sur les exercices « cardio » intenses car ils imposent un stress supplémentaire au corps et peuvent fatiguer les glandes surrénales. On pourra privilégier la marche, le yoga, la natation (sans s’entrainer pour les JO non plus) … ces exercices plus doux aideront votre corps à se mettre en mode parasympathique.

De plus, pratiquez votre sport en plein air et si possible en pleine nature. Tout simplement de la marche un peu chaque jour (il suffit de faire ses appels téléphoniques en marchant dehors ou un tour de pâté de maison digestif) ou de la course, du jardinage ou encore son renforcement musculaire au parc. Le mieux est d’essayer de le faire en pleine nature. Pour ceux qui comme moi sont à Paris, ce n’est pas facile je vous l’accorde mais une promenade en forêt ou au bois de Boulogne ou de Vincennes, voire un long weekend ou des vacances en bord de mer, à la campagne ou la montagne peut faire de grandes choses pour votre énergie.  

Lutter contre le stress

Il est important de faire de son sommeil une priorité et de se reposer (ce qui n’est pas forcement la même chose, j’en ai parlé dans ma newsletter de janvier). Cela est un facteur marquant dans notre capacité à gérer le stress.

Pour gagner en énergie, il sera également utile de réduire les excitants : café, thé, alcool ou tabac, ils induisent un stress sur l’organisme et participent grandement à notre fatigue sur le long terme.

Afin de soutenir le corps dans cette période, on peut commencer une cure de plante adaptogène. Ces plantes que l’on retrouve dans toutes les traditions médicinales ancestrales s’adaptent aux besoins de l’organisme et permettent d’accroître notre résistance aux stress. Par exemple elles aident à maintenir les capacités physiques et intellectuelles en cas de faiblesse, de fatigue ou de perte de concentration et contribuent à l'équilibre émotionnel et au bien-être général. Ashwagandha, maca ou encore cassis, demandez conseil à votre naturopathe pour choisir la plus adaptée à votre situation.

Enfin, c’est la période idéale pour faire la fameuse cure de sève de bouleau, la reine de la détox printanière et déjà préconisée par les druides il y a des millénaires.

En ce moment, la sève est fraiche et l’énergie de la plante fait écho à notre propre énergie qui se réveille au printemps. Elle est diurétique (donc aide les reins à éliminer) mais apporte également de nombreux éléments nutritifs remarquables. Elle est très reminéralisante donc ne fatigue pas trop le corps dans son effort de détox. Préférez-la bio, fraiche et non pasteurisée, les magasins bio sont en train de la recevoir (ou commandez-la directement chez un producteur).

Pour finir, c’est un moment idéal pour aller consulter un naturopathe et arriver en pleine forme cet été. Je consulte à Paris et à distance, plus d’excuses !

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